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La Lozère na pas été épargnée par les grandes chaleurs nationales de ce mois de juin, qui aura fait baisser un peu plus les niveaux de nos rivières, et avec des températures d’eau qui sont elles montées.
La pêche a continuée d’être relativement bonne grâce à des coups du soir réguliers alors que pendant la journée la chaleur et le vent ont quelque peu menés à mal les pêcheurs, surtout à la mouche.
La pluie arrive enfin et avec elle un bon coup de frais. Cela va redonner un regain d’activité sur l’ensemble du département, avec des précipitations plus marquées sur le nord-ouest de la Lozère … mais pour combien de temps ? (Bulletin écrit fin juin)
Sur les gorges du Tarn, la pêche est quelque peu perturbée par l’afflux des touristes kayakistes et une activité des truites au ralentie, les eaux se sont bien réchauffées, et seule la partie la plus amont au dessus de Florac offre de beaux coups du soir, en espérant que le changement de météo favorise une reprise d’activité de la partie avale.
La pêche sur le Lot et la Colagne a été globalement très bonne sur la première quinzaine de juin, puis plus aléatoire la deuxième quinzaine, seule l’activité de fin de journée est restée régulière.
Les rivières du nord du département ont bien baissées permettant aux plantes aquatiques de se développer, notamment sur la partie amont du Chapeauroux.
Sur le haut Allier, quelques orages en juin ont maintenu un niveau d’eau correct et la pêche en sèche y a été bonne, même en journée. En aval du barrage de Naussac les lâchers d’eau ont commencé.
L’activité des carnassiers sur les lacs est bonne, avec des eaux réchauffées (autour de 21/23°c). Les brochets ont adapté leurs régimes alimentaires aux petites proies, les alevins, désormais présents en abondance sur les bordures.
Pour la période estivale à venir (juillet/août), si la chaleur se réinstalle et avec elle une baisse des niveaux de nos rivières, modifiez quelques peu vos habitudes !
Les après midi sont propices à la pêche à vue des beaux chevesnes qui maraudent à l’ombre des berges du Lot ou des gros barbeaux du Tarn. Cela permettra une pêche à la mouche en nymphe à vue palpitante, qui affinera les approches et les précisions de lancers, tout en laissant en même temps un moment de répits à nos chères truites lozériennes !
